Se lancer dans un running ou un training de renforcement musculaire sans avoir mangé est-il une bonne ou une mauvaise idée ? Le coach fait toute la lumière sur les bienfaits et les risques liés à la pratique du sport à jeun. Décryptage.
Une routine spécifique
On parle de sport à jeun lorsque la séance se déroule le matin, après un jeûne d’une nuit complète. Là, l’effort stimule l’organisme d’une manière différente. Ne disposant pas d’énergie exploitable immédiatement, il puise dans ses réserves. De gras notamment. Avis à celles et ceux qui cherchent à perdre du poids, s’entraîner le ventre vide n’est pas pour autant plus calorivore. En revanche, un des bienfaits liés à cette pratique tient à l’absence de désagréments digestifs. Bye bye ballonnements et autres petits plaisirs intestinaux !
Etre à jeun favorise la pratique de certaines disciplines
On pense ici au yoga notamment qui s’accommode mal d’un ventre plein. Et pour cause, les contorsions, les inversions et les postures visant le massage des viscères peuvent vite devenir inconfortables lors de la digestion.
Un bon point côté sport à jeun qui prouve encore son efficacité dans le cadre d’une préparation à un effort long tel qu’un marathon. Sur ce type d’effort d’endurance, le corps a besoin d’exploiter la filière métabolique lipidique qui consiste à puiser directement dans son stock de graisses. Ce procédé naturel peut peiner à s’enclencher quand l’organisme n’y est pas habitué. Il s’affûte alors au fil des séances d’exercice physique réalisées à jeun.
Que manger après une séance de sport à jeun ?
Spéciale dédicace à celles et ceux qui s’imaginent pouvoir céder à la tentation du grignotage, ils se méprennent. Les études ayant révélé que l’entraînement le ventre vide provoquait une faim plus importante le reste de la journée, la vigilance s’impose ! Dans l’assiette, on conseille une collation spéciale récupération afin de réhydrater son corps et de le reminéraliser tout en reconstituant les stocks énergétiques.
Le bon mix ? Des céréales complètes, des protéines (végétales ou animales) et des fruits frais et secs.
Y-a-t-il des risques ?
Le sport à jeun s’accommode mal de la haute intensité ou du running très longue durée. Pour éviter l’hypoglycémie, le coach conseille de cibler un training doux ou modéré et de toujours avoir sur soi une collation d’urgence au cas où !
Crédit photo : Pexels – Textes : Skom.
Auteur : Séverine