Le cours d’aquagym a commencé depuis 5 mn et c’est le drame. Une crampe au mollet vous immobilise soudainement. Quelle en est la cause ? Comment éviter les crampes pendant le sport ? Explications avec le coach.
Crampe : un phénomène de contraction musculaire
Que ce soit au milieu d’un cours de fitness (Zumba®, CX Worx™, boxing) ou allongé sur le canapé, quand la crampe s’empare d’un de nos membres, les symptômes sont les mêmes. Le muscle concerné se tétanise, opérant une contraction brutale maintenue dans le temps. Incapable de revenir à sa position initiale, il devient rapidement douloureux et nous prive de tout mouvement. Dans ces moments-là, la tentation est grande d’étirer le muscle. Faut-il bouger ou rester immobile ? Le coach nous dit tout !
La technique du coach pour venir à bout d’une crampe
Si la crampe se déclenche en plein effort (cours de RPM™, mouvement de musculation…), le b.a.-ba consiste à stopper tout mouvement dès les premiers symptômes et à s’hydrater immédiatement en buvant de petites gorgées d’eau. Il se trouve en effet qu’un manque d’hydratation est susceptible de favoriser les crampes. Une fois ces premiers réflexes adoptés, on tente le massage soft sur le muscle afin de l’aider à se relâcher. Et dès les premiers signes d’amélioration, il est possible de reprendre son activité à condition toutefois d’y aller doucement les premières minutes.
5 conseils pour éviter les crampes
Comme vu précédemment, l’hydratation joue un rôle majeur. Pour éviter la crampe qui stoppe notre séance de Grit™ préférée, on prend soin de boire avant, pendant et après le sport. A faire également : s’échauffer dans les règles de l’art en consacrant 10 à 15 mn au moins à cette introduction sportive et à cibler les muscles qui vont être stimulés lors de la séance qui suit. Ça ne passe pas ? Les crampes reviennent à chaque séance de remise en forme ? Une cure de magnésium s’impose et pourquoi pas, une banane par jour si on n’aime pas les compléments alimentaires. Côté régime alimentaire, on plébiscite les aliments alcalins (fruits, légumes) au détriment des aliments acidifiants (viandes grasses, charcuteries). Evidemment, l’alcool est à proscrire et si vraiment on doit choisir entre vin rouge, vin rosé ou vin blanc, on opte pour le rouge en raison d’un taux de sulfites moins élevé. A noter : varier les huiles végétales est conseillé (olive, colza, noix…).
Crédit photo : Pexels – Textes : Skom.
Auteur : Hugo HEITZ