Comme à chaque début d’année, l’envie d’arrêter la cigarette vous titille mais… la peur de prendre du poids freine votre motivation ? Qu’à cela ne tienne, plusieurs parades permettent d’échapper aux pièges tendus lors de l’arrêt du tabac ! Enquête.
Prise de poids et sevrage tabagique : une réalité ?
Malheureusement oui. Le phénomène touche en moyenne deux tiers d’anciens fumeurs, ce qui se traduit sur la balance par l’apparition de 2 à 5,5 kilos en plus. Attention toutefois. L’action de fumer fait brûler des calories et modifie le métabolisme de base. Résultat : les fumeurs se trouvent en dessous de leur poids « normal ». L’arrêt du tabac les ramène donc à un poids plus proche de celui qu’ils devraient faire sans tabac.
Pourquoi grossit-on quand on arrête de fumer ?
Plusieurs raisons physiologiques expliquent ce phénomène de prise poids. Parmi elles, on retient :
- L’augmentation du métabolisme de base : chaque cigarette grillée équivaut à 10 calories brûlées. Résultat, sans faire d’effort physique, on peut atteindre facilement les 200 calories par jour et par paquet fumé.
- Le freinage du stockage des graisses : la nicotine agit sur le métabolisme des lipides, limitant drastiquement le stockage du gras.
- La cigarette diminue l’appétit et entraîne une sensation de satiété plus précoce : Elle agit comme un coupe-faim.
- Fumer calme l’anxiété : plutôt que de grignoter frénétiquement à la moindre contrariété, on s’offre une « cigarette doudou » et le corps brûle ainsi de l’énergie.
Comment éviter de prendre du poids à l’arrêt du tabac ?
C’est un fait. Quand on arrête de fumer, l’appétit aiguisé et la baisse du métabolisme de base cumulés à un regain de la capacité de stockage constituent un combo explosif une fois sur la balance. Pour éviter les kilos superflus, on mise sur :
- Trois repas complets par jour, complétés par une éventuelle collation en cas de besoin.
- Des légumes crus ou cuits à déguster en début de repas pour limiter la sensation de faim grâce aux fibres contenues dans leur chair.
- Un rééquilibrage alimentaire et surtout pas un régime restrictif. A faire : consommer des féculents à chaque repas et des protéines animales ou végétales.
- L’eau, les boissons chaudes ou froides de type tisane ou décoction jouent les armes anti-pulsion. On en use et on en abuse, d’autant quelles drainent les toxines et remplacent avantageusement la gestuelle main-bouche. Tous à nos mugs !
- On se re(met) au sport : aquabiking, Bodypump ou Pilates… on pratique deux à trois fois par semaine a minima pour dépenser les calories gagnées lors de l’arrêt. La bonne idée : se mettre au yoga et à la méditation pour gérer au mieux la sensation de manque.
Crédit photo : Pexels – Textes : Skom.
Auteur : Séverine