La pluie, le froid et la grisaille minent votre bonne humeur ? Pire, ces aléas climatiques occasionnent maux de tête, rhumatismes, fatigue ou irritabilité ? Votre organisme manque sans doute de lumière. Résultat d’enquête et solutions.
Chaque année, ça recommence. Dès l’automne, la fatigue s’associe à une baisse de moral et à de l’irritabilité. Et s’il s’agissait de la fameuse dépression saisonnière ? Possible puisque la lumière régule notre horloge biologique, étroitement liée à toutes les fonctions de l’organisme. La rétine récolte les informations relatives au niveau d’ensoleillement et à sa durée avant d’en avertir le cerveau qui agit ensuite sur le corps à tous les niveaux :
Cette dépression saisonnière survient donc quand le niveau d’ensoleillement baisse, ce qui arrive inéluctablement chaque année entre la fin du mois d’octobre et le mois de mars. Pas de fatalité toutefois, des solutions existent pour lui échapper.
Chaque matin au réveil, ouvrir ses fenêtres en grand et exposer son visage à la lumière du soleil constitue une habitude salvatrice. À coupler bien entendu avec une marche en extérieur. Si cela s’avère insuffisant, on pense à la luminothérapie (lampes spécifiques reproduisant la lumière naturelle). À raison de 30 à 45 mn d’exposition, cette technique agit positivement sur les symptômes liés à la dépression saisonnière.
Les heures de coucher et de lever jouent un rôle crucial pour lutter contre les effets du manque de lumière. Malgré la fatigue, il convient de se lever chaque matin si possible à la même heure et de s’accorder des nuits complètes d’au moins 7 heures. À faire : éviter de regarder un écran avant le coucher et dîner léger.
Anti-dépressif naturel, le sport agit directement sur le moral en nous énergisant et en activant la sécrétion d’hormones du bien-être. À nous les cours de danse fitness (Zumba®), de yoga énergie ou de boxing !
Crédit photo : Pexels – Textes : Skom.
Auteur : Séverine