Vous vous entraînez plusieurs fois par semaine et vos assiettes font l’admiration de votre nutritionniste ? Malgré cela, vous remarquez une stagnation. Plus de perte de poids. Plus de prise de masse. Avez-vous pensé au manque de sommeil ?
Le saviez-vous ? C’est pendant nos phases de sommeil que la récupération sportive opère. Notre organisme libère des hormones spécifiques qui agissent sur la réparation des tissus et sur le développement de la fibre musculaire. En toute logique, ne pas dormir suffisamment ou souffrir d’un sommeil de mauvaise qualité impacte directement la récupération musculaire et les performances.
Mais ce n’est pas tout ! Dormir permet également au signal de satiété de fonctionner correctement. En cas de manque de sommeil, l’appétit se dérègle, nous invitant à consommer plus que de raison.
En parallèle, le cortisol, alias hormone du stress, est régulé pendant le sommeil. En cas de nuit trop courte, elle voit son niveau s’élever et entraîner une augmentation de la dégradation musculaire.
Enfin, côté mental, on a tous expérimenté le syndrome de la nuit blanche et ses effets sur nos capacités à réfléchir ou à nous concentrer. Difficile d’avoir les idées claires quand on se sent très fatigué. Les effets du manque de sommeil peuvent en outre impacter la coordination. En clair, s’entraîner sur le plateau de musculation ou suivre une chorégraphie de Zumba® après une nuit sans sommeil n’incarnent pas la meilleure des idées.
Bonne nuit à toutes et à tous et bon sport !
Crédit photo : Freepik – Textes : Skom.
Auteur : Séverine